Ce n'est pas dans l'habitude d'Esther de courir après quelque chose. D'ordinaire, lorsque la jeune femme souhaite quelque chose elle l'obtient presque dans l’immédiat. Fille de bourgeois - qui ne le sait pas ? - elle est habituée à recevoir les choses sur un plateau d'argent. Pourtant, malgré cela, Esther n'est pas comme la plus grande majorité des personnes de sa classe social. Elle ne regarde pas les autres de haut, n'est pas snob, comme elle l'a été dans son enfance... Aujourd'hui, Esther court. Court depuis longtemps après son unique amour... Jules.

La salle de danse, Esther n'y a pas beaucoup mit les pieds, même étant enfant. Esther ne partageait pas la même passion que les jeunes de son âge. Après tout, le sport le plus princier si on pouvait dire cela, est l'équitation. Ce type de sport se retrouve souvent avec la bourgeoisie. Match de polo et autres...
D'un pas décidé, la jeune femme se déplace avec grâce jusqu'au bâtiment qui accueille les cours de danse. Non, Esther n'est pas là pour prendre un cours. Elle est là pour lui. C'est le seul moyen pour elle d'avoir une chance qu'il lui adresse la parole. C'est même le seul moyen de rester dans une salle sans qu'il ne parte. Des fenêtres elle le cherche un instant, si elle ne sait pas tromper sur l'heure, c'est bien dans ce cours que Jules évolue. Son interrogation est bien résolu, il est bel et bien là. Vêtue de sa tenue de danse ou de sport, il exécute incroyablement la chorégraphie mit en place. Esther doute seulement un instant. Elle ne sait pas s'il voudra lui adresser la parole, il le faut. Même si elle doit le forcer, le suivre ou même le coincé quelque part. Elle a besoin de lui.

Décidée, la jeune femme se déplace près des vitres vers la porte, elle ne cherche pas à le surprendre mais s'il ne la voit pas elle est sûre qu'il ne se sauvera pas. Elle ouvre la porte, se déplace dans l'entrée et tombe dans la salle de danse. Où nombreuses personnes sont en train de répéter, sont en train de discuter en attendant. Esther retire ses lunettes de soleil et discrètement, elle part s'installer sur une chaise prêt de la porte d'entrée. Assise ici, elle peut le regarder, sans vraiment qu'il ne fasse attention à elle. Elle veut lui tomber dessus avant qu'il ne parte ou lorsqu'il retourna à ses affaires.

Lorsque Esther veut quelque chose, elle l'obtient.

Comme nous sommes en vacances et que j'avais fini mon service du midi, j'avais le reste de ma journée libre, je ne bosse pas le soir car j'ai pas tellement besoin de tant d'argent, juste un peu, mon père m'aide beaucoup parce que l'école ou je veux entrer est pas gratuite alors il paie mes études mais moi je paie mon logement seul et j'économise le reste pour pouvoir le rembourser un jour, quand je serrai plus vieux, j'y tiens même si il me dit de ne pas le faire. Je me sentirai mal de pas le faire, j'aurai l'impression d'avoir des dettes et si je gagne assez d'argent, je lui donnerai le restant. Bref, j'avais mangé dans un kebab ce midi avant d'aller à mon cours de danse, j'avais mangé léger histoire de pas être gêné pour mon cours, je mange beaucoup plus le soir, bon, je me préparai directement chez moi avec mon jogging pour l'entrainement, je suis de ceux qui n'aime pas garder le truc moulant pour danser, donc je mets un jogging et le jour de la représentation je mettrai le costume, enfin, je le mettrai quelques entrainement avant déjà. Peu importe, je sors de chez moi et je prends le bus, bah non j'ai pas encore le permis, faut que je travaille mon code pendant les vacances. Bon, j'arrive quelques minutes plus tard, une fois arrivé, je pose mon sac ou se trouve une serviette éponge, mes vêtements de rechange ainsi que de l'eau et un paquet de gâteaux, bref, je le pose dans un coin de la salle, et je change mes chaussures de villes pour mes chaussons de danse, ok, c'est la danse la moins virile mais j'aime cette danse, je me sens bien quand je danse. Je suis dans un autre monde et rien ne peut changer ça.

L'entrainement commencer et donc je me suis beaucoup étiré comme toujours, je suis très souple grâce à la danse ! Bref, on s'entraine un long moment en groupe et je ne remarque pas qu'Esther est là, si c'était le cas, j'aurai quitté le cours de danse et serrait rentré chez moi. Enfin comme je le sais pas, je reste à danser, d'ailleurs, j'aime bien car je suis un des seuls hommes, il doit y en avoir cinq autres que moi, mais ça reste une minorité.

Je danse un bon moment, et l'entrainement se fini 45 minutes plus tard alors je vais vers mon sac et j'attends que les autres sortent, je suis toujours le dernier à sortir, pas que je sois lent mais j'aime bien rester un peu après le cours pour m'entrainer seul encore un peu, sauf que là, je remarque qu'il reste une personne dans la salle, elle ne fait pas parti du cours, et je la connais bien, en la reconnaissant, je décide de prendre mon sac et de ne pas rester, je vais vers la porte pour sortir et aller dans les vestiaires, c'est Esther, mon ex petite amie, je ne veux pas la voir, absolument pas, alors oui, je fuis, mais je m'en fou, je veux pas lui parler ni la voir comme déjà dis alors je préfère partir et j'imagine qu'elle n'ira pas dans le vestiaire des hommes surtout que je serrai pas seul et que souvent, on est pas habillé dans le vestiaire quand on prend une douche. Me voilà qui arrive prêt de la porte, dommage qu'il y en ai qu'une car elle est relativement prêt de celle ci.

La séance se termine, nous sommes qu'en milieu d'après-midi et Esther sait très bien que d'une minute à l'autre, il pourrait à nouveau lui échapper. Il ne doit pas s'échapper. A nouveau debout prêt de la porte d'entrée, elle hoche la tête à chaque personnes qui passent pour la saluer. Les bras croisés contre sa poitrine, la jeune femme guette du regard sa proie, si elle pouvait l'appeler ainsi à ce moment. Esther n'a pas pour habitude d'attendre quelqu'un ou quelque chose. Lorsque cela devient trop long, elle finit par faire les choses elle-même, mais aujourd'hui, c'est différent. Subitement, le visage de Jules se tourne vers elle. Cette dernière hésite à sourire, elle commence mais se déforme suite à la réaction de son ex-petit-copain. A nouveau, il fuit. Il ne peut pas, il n'a pas le droit de l'ignorer à ce point. Les sourcils fronçaient, elle se met à courir vers la porte qu'il désire atteindre avant elle. Ils sont comme des enfants à cet instant.

Esther déteste courir. Courir après quelque chose ou courir physiquement. C'est quelque chose qu'elle a horreur. Elle trouve que cela ne sert à rien de se presser. Adolescente, lorsqu'elle était en cours de sport, la jeune femme trouvait toujours un moyen de s'absenter du cours. Même si ce n'est pas dans ses habitudes, c'est ainsi qu'elle faisait avant. Esther déteste se fatiguer pour ce sport...

Malheureusement pour lui, heureusement pour elle. La jeune femme réussit à s'interposer entre la porte et le jeune homme. Esther lui a presque rentré dedans, ce qui n'est vraiment pas dans ses habitudes. De son petit corps de femme, elle forme comme une sorte de parage à son unique amour et la porte des vestiaires.

- Jules... Attends ! dit-elle en attrapant son poignet par peur qu'il ne se retourne et s'enfuit à nouveau. Il n'a pas le droit de l'ignorer comme il le fait depuis des mois. Esther pense que tout le monde à le droit à une seconde change, il lui faut cette seconde chance, à tout prix.

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Je ne voulais absolument pas la voir, elle m'avait fait trop mal, et là, le fait de l'avoir dans la même pièce que moi me donne l'impression que toutes mes tentatives pour l'oublier sont mises à l'eau parce que je l'aimerai toujours malgré le mal qu'elle m'a fait en me quittant et, j'estime avoir le droit de ne pas vouloir la voir, qu'est ce qu'elle me veut de toutes façons ? Après tout elle est surement là pour me voir moi, pas une de ses amies vu qu'elle est restée après le cours alors que j'étais seul, bref, je me demande ce qu'elle compte encore me faire, qu'elle ne pense pas que je serrai coopératif, elle se foutrait le doigt dans l’œil, je ne donne ma confiance qu'une seule et unique fois et quand elle a décidé de rompre avec moi, elle a perdu toute l'estime que je pouvais porter à son, égard ainsi que ma confiance alors qu'elle ne vienne pas me demander quoi que ce soit car j'irai la rembarrer bien net ! J'en serrais vraiment capable car elle ne mérite que ça à mes yeux, en plus, je ne sais pas du tout ce qu'elle me veut, elle est peut être rendue une vraie garce qui veut juste m'annoncer qu'elle a trouver un homme bien mieux que moi, qui est bien plus riche, plus beau, plus tout ! J'en sais rien mais c'est pour en justement pas le savoir que je me dirige vers la sortie en espérant qu'elle ne me suive pas et qu'elle comprenne que je ne veux définitivement pas la voir ! Seulement voilà, elle se retrouve à seulement quelques centimètres de moi car elle a réussi a se mettre entre moi et la porte, je soupire alors et n'ose presque pas la regarder, son visage magnifique... ses yeux dans lesquels j'aimai me perdre... Oh non Jules ne pense pas à ça. Elle me parle alors, me dit d'attendre, attendre ? pourquoi ? J'ai aucune raison de faire ça, d'attendre qu'elle me parle, qu'elle me dise ce qu'elle veut me dire si moi je ne veux pas l'écouter. Je la fixe longuement, et j'essaie de la faire me lâcher, pour partir par l'issue de secours, tant pis si je prends pas de douche et que je pue la sueur mais je veux pas la voir alors comme ça, si je rentre chez moi elle pourra pas me suivre ! Si elle me suit je peux appeler la police et je doute que ça lui plaise a elle ou a ses parents. Bref, je secoue mon bras histoire qu'elle me lâche et je ne prends même pas la peine de lui répondre, pour quoi dire de toute façon? Qu'elle me lâche ? qu'elle me foute la paix ? Qu'elle dégage ? Je ne le ferrai pas maintenant, uniquement si elle décide de ne pas me laisser. Seulement voilà, elle me tenait bien fort et j'étais condamner a rester là, ou à lui faire mal pour qu'elle me lâche, je la fixais de manière plutôt méchante, je l'avoue, mais je voulais qu'elle me lâche, car non, l'envie de la voir n'est pas présent du tout ! Oh mon dieu pourquoi est-ce que j'ai pas été plus rapide dites moi ? Je dois me la coltiner là, gosh.

Face à elle, Jules se met à soupirer et évite le regarde d'Esther. Ce qui la tue. Elle aurait voulue prendre son visage entre ses mains, lui tourner la tête et bien évidement l'embrasser comme elle a toujours voulue. Cependant, rien.

Ce n'était pas le but d'Esther de serrer de plus en plus le poignet de son amour. C'était ainsi, elle ne pouvait pas le lâcher. Si elle envisageait cela, elle savait très bien que le jeune homme allait déguerpir encore plus vite que son ombre. Et après cela, dans combien de temps pourrait-elle le retrouver ? Elle n'en savait trop rien. Mais Esther devait au moins le voir, discuter avec lui avant qu'elle ne parte. La jeune bourgeoise a toujours envisagé d'aller sauver le monde dans les coins les moins aidés, et c'est depuis sa séparation avec Jules qu'elle avait fait son choix. S'il ne voulait pas d'elle, alors elle partirait. Pour de bon, plus rien ne la retenait ici. Elle voulait lui dire au revoir, une dernière fois. Même s'il l'envoyait balader ailleurs après s'être expliquée, elle aurait au moins essayé...

Le jeune homme essaye de se dérober de la poigne de fer d'Esther. Elle sert le plus qu'elle peut, pas non plus au point de lui faire mal. Enfin, cela reste à voir. Il secoue sa main, se recule. Mais Esther ne le lâche pas. Alors, subitement il change de technique. Son regard fuyeur se tourne vers elle et se transforme en un regard empli de haine. De méchanceté. Esther en serait presque offensée, choquée, qu'à un instant elle dessert sa poigne. Comment une personne qui a passé le plus clair de son temps avec une autre peut-elle ressentir ce sentiment ? Esther a fait des erreurs, une erreur. Celle qui lui coûte le plus chère aujourd'hui, oui. Alors petit à petit, sa main lâche le poignet du jeune homme. Au fond d'elle, elle est blessée. Plus que la méchanceté des paroles qu'il aurait pu avoir à son égard. La jeune femme soutient son regard le temps de quelques secondes, pas plus pour que ses yeux en deviennent humides par les larmes qui lui montent aux yeux. C'est alors, que pour la première fois de sa vie, Esther ne peut résoudre quelque chose. Qu'elle est impuissante face à un problème. Impuissante face à cet homme qu'elle aime. Et qui n'est plus partagé à présent par celui-ci.

- Je... commença t-elle avec une voix si basse, presque inaudible. Une parole qu'elle ne voulait pas si basse, elle semble même briser. Elle détourne un instant son visage pour refouler ses larmes qui menacent de s'écouler sur son doux visage. Alors, elle prend une longue inspiration et relève la tête haute. Pardonnes-moi, Jules... dit-elle en un souffle.

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Elle n'avait rien a faire là et moi non plus, pour le coup, je devrais être dans les vestiaires, à me doucher et parler avec les autres du cours qui vient de se passer et se donner des conseils, en tout cas, tout ce que vous voulez voir même être en train de baiser dans les douches avec les autres mecs, bref, n'importe quoi mais pas être avec elle et lui parler tout de suite enfin même si là je ne lui adresse pas la parole. En tout cas, je ne voulais ni lui parler ni la regarder parce que je sais bien comment ça finira sinon, elle va finir par avoir ce qu'elle veut et moi je vais passer pour un gros con, une nouvelle fois ! J'ai pas envie que ça se passe comme elle le veut mais comme moi j'en ai envie. Je sais pas ce qu'elle me cherche mais elle est loin de trouver en tous les cas. J'essayai alors de la faire me lâcher le bras histoire de m'évader par je ne sais quelle porte, peu importe, elle ne le faisait pas et me tenait de plus en plus fort et me faisait un peu mal, déjà ça, ça m'énerve alors c'était pas le genre de chose à faire. En voyant que ça marche pas, et qu'elle ne me lâche pas, je viens la regarder, et je la fixe méchamment, le regard bien noir et moi qui suis plutôt déjà bien énervé. Je sens qu'elle dessert son emprise sur mon poignet pour mon plus grand plaisir pour finalement me lâcher entièrement, bah au moins ça marche, mais alors que je me disais que je pouvais partir, bien, j'ai vu qu'elle avait les larmes qui lui montaient aux yeux, ok, elle va faire la tactique de la fille malheureuse pour que ce qu'elle va me demander marche ou bien elle veut vraiment pleurer ? En tout cas c'est pas moi qui irait la consoler car j'en ai absolument pas envie puisque elle, elle ne s'est pas gênée pour me blesser et me faire pleurer un bon nombre de fois à cause qu'elle m'ait laisser tomber, et donc elle n'était pas là pour me consoler alors je n'irai pas faire la même bien que je n'aime pas voir Esther dans cet état malgré tout. Je vois qu'elle veut parler mais quand elle ouvre la bouche je ne comprends même pas ce qu'elle dit tellement qu'elle ne parle pas fort, je vais pas lire sur ses lèvres non plus hein donc bon... Je soupire un peu quand je la vois tourner le visage pour essuyer les larmes prêtent à couler, c'est bon quoi, faut qu'elle arrête la comédie là. C'est ensuite qu'elle me dit que lui pardonner, je la fixe à nouveau, et je ris un peu, un rire moqueur, oh je suis loin d'être un homme méchant mais elle abuse. « Tu te fou de ma gueule là? Comment est-ce que tu peux penser que je vais te pardonner Esther ? Franchement, j'ai aucune raison pour ça. Est-ce que tu as oublier que tu m'as brisé le coeur et que tu m'as laissé comme une grosse merde? Je sais même pas pourquoi tu es là, et qu'est-ce ça pourrai te faire? On est plus ensemble, tu as même plus à me voir ou à me parler! »

Ces paroles résonnaient dans sa tête. Habituellement, Esther aurait trouvé les paroles de Jules très incorrectes. Elle ne méritait pas cela, pour elle en tout cas. Elle avait fait une erreur et depuis toujours tout lui retomber dans la main avec une grande facilité. Cependant, aujourd'hui elle souffrait. Elle souffrait de ces paroles qui la blessait. La jeune femme faisait tout pour se faire pardonner et à chaque fois il en remettait une couche. Il lui rappelait l'erreur qu'elle avait faite il y a quelques années. Jules lui manquait. Terriblement. Esther voulait tout simplement qu'il lui pardonne. Juste cela. Après, s'il le souhaitait, elle partirait comme prévue. C'est ce qu'elle compte faire de toute manière, elle n'aurait pas la force de rester dans cette ville où Jules réside toujours. Mais elle prit sur elle à cette instant.

- Je te répète que je suis ici pour que tu me pardonnes. Tu sais très bien pourquoi je suis là, Jules. commença t-elle en relevant son regard vers lui pour l'affronter. Esther était là pour lui, elle ferait tout pour lui, mais elle n'allait pas se rabaisser à ses paroles. Je sais... Je sais que je t'ai brisé le cœur. Je suis désolée pour ça, Jules. dit-elle ensuite. Esther n'avait pas l'habitude de s'excuser pour quelque chose, c'était assez dur pour elle. Mais une chose est sûr, elle était sincère aujourd'hui.

- J'ai fais la plus grosse erreur de ma vie, enfin de la vie que j'ai mené jusqu'à aujourd'hui. Je m'en mords les doigts. Ta présence me manque, je suis désolée d'être partie sur un coup de tête, de la sorte. continua t-elle. Il était vrai. Elle avait quitté Jules quelques jours après avoir rencontré un autre homme, beaucoup plus vieux qu'elle. Elle n'avait pas beaucoup réfléchit, emballer par les belles paroles de l'homme. Je veux juste que tu me pardonnes, que tu pardonnes cette erreur. Je ne te demande pas d'arrêter de me détester comme tu le fais à présent... De me haïr même, je pourrais te comprendre. Je te demande juste un pardon... Et après, je partirai. Comme tu le souhaites... finit-elle en détournant le regard. C'est vrai, il n'était pas compliqué d'organisé ce qu'elle comptait faire. Avec les contacts de son père et l'argent de la famille, elle pouvait partir du jour au lendemain. Même l'heure d'après.

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Je ne comprenais pas l'objet de sa visite et ceux même si elle me le dit, je veux dire, elle devrait se douter que je ne serrai pas pour lui donner mon pardon alors c'est totalement stupide d'essayer parce que c'est une grosse perte de temps pour elle mais aussi pour moi et surtout pour moi parce que j'ai d'autres choses à faire que de lui parler. Bref, ça me saoule là. Je venais sans aucune gêne de lui rappeler qu'elle m'avait briser le cœur et ceux d'une manière peu subtile et délicate. Elle relève les yeux vers moi et me dit alors qu'elle le répète, elle est ici juste pour que je la pardonne et que je sais très bien pourquoi elle est là, bah, si je le sais c'est juste parce qu'elle me le dit, sinon je ne l'aurai pas deviné. Je soupire à nouveau lorsque je l'entends qui dit qu'elle est désolée de m'avoir brisé le cœur. « T'avais franchement pas l'air désolée au moment ou tu es partie avec cet autre gars ! », j'étais franchement pas prêt de la pardonner si facilement, je ne sais même pas si je le ferrai parce qu'elle ne le mérite simplement pas. Elle ajoute ensuite qu'elle a fait la plus grosse erreur de sa vie jusqu'à maintenant, me disant même qu'elle s'en mord les doigts et que ma présence me manque, puis elle s'excuse à nouveau d'être partie sur un coup de tête. « Ohh c'est mignon, je te manque ! », je me coupe quelques secondes et ajoute « Mais ça fallait y penser avant parce que c'est trop tard! », j'étais loin d'être gentil mais croyez le, je pourrais être encore plus méchant que ça. Elle dit alors qu'elle veut juste que je la pardonne pour cette erreur mais pas que j'arrête de la haïr, car elle peut me comprendre, elle dit alors qu'elle me demande juste mon pardon et qu'elle partira ensuite comme je le veux. Euh ok, partir dans quel sens ? Partir d'ici pour partir loin d'ici ? Car c'est loin d'être la même chose. « Je vois pas l'intérêt de te pardonner! Et même si je te pardonnais ce serrait même pas sincère et au fond de moi je t'en voudrais toujours autant, mais malheureusement pour toi je suis pas du genre à pardonner les autres pour leur faire plaisir alors mon pardon tu peux te le foutre ou je pense ! Maintenant laisses moi! », ça m'énervais de la voir encore là, je veux juste qu'elle me laisse partir et que je puisse être seul ! Seulement voilà, elle ne bouge pas ce qui m'énerve encore plus que je ne pouvais déjà l'être alors je pris une décision radicale, pour qu'elle puisse me laisser partir, je viens plus prêt d'elle et je me permets de venir poser mes lèvres sur les siennes, ainsi, je vais pouvoir la déstabiliser un petit peu et partir, je suis un génie ! Bon à vrai dire j'en profite un peu pour moi aussi mais ça elle ne le saura surement pas ! Bref, je l'embrasse quelques secondes et je me décale d'elle. Elle me regarde bizarrement, comme si elle était sur le cul et je peux facilement l'enlever de mon chemin en la poussant un peu et j'en profite pour partir du coup, je me dirige vite dans le vestiaire et comme ça au moins, elle viendra pas me voir ! Même si les autres sont apparemment déjà parti.