Contrairement à beaucoup de personnes dans ce monde odieux je n'ai pas eu de grand malheur qui m'a traumatisé dans la vie. Pas du tout. Peut-être que mes amis considèrent le fait que mes parents ne sont pas mes parents biologiques une tragédie mais je ne suis pas d'accord avec eux. Au contraire, je m'estime heureuse. Si mes parents biologiques n'ont pas voulu de moi, tant pis pour eux, peut-être qu'ils avaient leurs raisons mais j'estime que je dois tout à ce couple qui m'a élevé et qui a prit soin de moi comme si j'étais leur fille. Je ne suis pas vraiment du genre à m'apitoyer sur mon sort puisqu'il y a pire dans ce monde. Je suis née le vingt et un décembre mille neuf cent quatre vingt dix et j'ai ouvert les yeux dans ce monde à Paris, apparemment. Et c'est de là-bas que Charlotte et Lucas, mes parents, m'adoptèrent une semaine après ma naissance. Charlotte était fleuriste et ouvrir sa propre boutique à Monaco quand j'avais 6 ans. Très rapidement, elle devint très connut à Monaco et bientôt tous les riches voulaient qu'elle s'occupe des fleurs pour leur mariage, baptême, enterrement etc. Lucas quant à lui, était architecte. Un des plus célèbre de Monaco et de ce fait, j'ai grandi dans une grande maison où je ne manquais jamais de rien.
Au lycée, j'étais une bonne élève, j'avais d'excellente moyenne et des appréciations et tout ce qui va avec, dignent d'une élevé douée et motivée. En gros, une eleve parfaite. L'eleve modèle. Mais je ne l'étais pas vraiment. Du moins, pas encore des murs du lycée. Non, je ne fumais pas, je me droguais pas et je ne buvais pas des quantités excessives d'alcools. Toutes ces saloperies qui nuisaient à la santé ne m'intéressait pas. J'étais juste une de ces filles pathétiques -et oui je l'avoue- qui s'ennuyaient rapidement et qui donc, ont besoin d'adrénaline et de ce sentiment de danger. Alors j'entraînais ces gosses de riches dans des magasins pour voler quelques trucs et comme ils n'avaient pas mon expérience et mon don pour la manipulation, ils se faisaient vite chopper, déclenchant ainsi une poursuite. C'était très drôle à voir. Mais rapidement, ça ne m'amusait plus et je devais trouver une autre distraction.
"Voici Dylan de Lacour, un nouvel élève, je compte sur vous pour l'aider à s'intègrer. "
"Mais bien sur monsieur le proviseur, nous ferons tout pour qu'il se sente comme chez lui !"
Pendant des mois, je fis semblant de le détester alors qu'en fait, il m'amusait. On faisait toutes sortes de choses ensemble comme jeter une bouteille de sauce piquante dans les casseroles de la cantine, voler des bières et les boire sur le toit de l'établissement, ce genre de choses. C'était le seul dans cette école de riche qui était aussi intelligent et manipulateur que moi. 
"Monsieur, je vous en pris, je peux aller chez l'infirmière ? Je me sens très mal et j'ai l'impression que je vais m'évanouir. "
" Oui, bien sur Fleur, fait attention à toi. "
" je vais l'accompagner, au cas où elle tombe dans le couloir ou les escaliers. "
Il me prit par la taille et dès que nous étions dehors, je me dégageais de son étreinte et je secouais les cheveux flamboyants. Je me dirigeais vers l'infirmerie pour continuer à joue la comédie et vite rentrer chez moi. 
"Alors comme ça tu fais semblant d'être malade pour sécher les cours ? Quelle vilaine fille. " 
" Tu croyais vraiment que j'étais malade ? Haha. T'as vu comment le cours était à chier ? Je préférais quand on pouvait disséquer des grenouilles mais après ce que j'ai fait la dernière fois, je crois qu'on va plus disséquer quoi que ce soit. Ni même une fleur ! " Dylan c'était approché sans que je ne m'en aperçois et le regardait droit dans les yeux. Il me poussa violemment contre les casiers qui étaient derrière moi et m'embrassa fougueusement pendant une bonne minute ce qui nous laissa à court de souffle. "je crois que là, je vais vraiment devoir aller chez l'infirmière puisque tu m'as déboité l'épaule. " "Oh, la petite fleur est si sensible. " Après ce jour, vous croirez sûrement que nous étions devenu un beau couple mais non. Nous nous lançons des regards pendant les cours et nous cachons pour nous embrasser entre deux cours mais, à part ça, rien n'avait changer. D'ailleurs, grâce au physique de rêve que Dylan possédait, il faisait baver plus d'une fille qui ensuite me demandait des conseils pour pouvoir le séduire. Et puis, je me rendis compte que j'étais jalouse. Très jalouse. Mais j'en fis rien. Quelques jours ensuite, alors que j'étais entrain de retresser mes cheveux, qui étaient toujours impeccable, aux toilettes, je vis Dylan en train de m'observer. " Tu sais, ça ne m'étonnerait même pas si tu étais une fille en fait. " " Toujours aussi blessante, tu vas finir par me tuer chérie. " " Vas-y meurt, personne ne te retient. " Dylan s'approcha. " Je t'ai embrassé. " " Je sais, j'étais là. " " Je t'ai embrassé à plusieurs reprises. " " J'étais là aussi, et alors ? " " Et alors ? C'est tout ce que tu vas dire ? " " Qu'est ce que tu veux que je dises ? De toute façon, pourquoi tu viens me déranger, y a toutes ces filles qui mourraient pour que tu leurs accordes un "salut" " "Oooh. Ma petite fleur est jalouse. " "tu peux rêver oui. " " Pourquoi tu me rejettes chérie ? Je ne comprends pas. " Son visage était tellement proche du mieux. Ses lèvres tellement proche des miennes. Je le scrutais un moment avant de céder. Le baiser était encore plus charnel que la dernière fois et dura un bon moment avant que je ne me détache. Je sentis ses mains sur mes hanches, il me souleva pour que mes fines jambes entour sa taille. Après quelques instants comme ça, je sentis sa main se faufiler sous mon pull en dentelle et ses lèvres sur mon cou. Je lui donna une petite tapette sur sa main pour qu'il arrête lorsque je vis une des pimbêches qui vouait un culte à Dylan en train de nous observer. Elle alla vite en courant et après un quart d'heure, tout le monde connaissait notre petite histoire au toilette et après ça, nous étions enfin un couple.
Aujourd'hui, je suis fleuriste dans la boutique de ma mère. C'est drôle puisque mon prénom est Fleur, et je suis fleuriste. Un peu ridicule même mais j'adore mon prénom et j'adore les fleurs. Leurs odeurs, leurs couleurs, leurs significations, leurs beautés. Elles sont parfaites et rien ne pourrait les corrompre. Qu'en est il de Dylan ? Et bien, on s'était séparé à la fin du lycée puisqu'il devait aller étudier je ne sais où. J'avais fait semblant d’être indifférente mais je ne l'étais pas. D'ailleurs, il est revenu à Monaco. Il était venu à la boutique pour acheter trois bouquets de fleurs, à trois femmes différentes. Heureusement que je n'étais pas là pour le voir, si non il aurait vu que j'étais jalouse. Comme avant. Je ne sais pas quoi pensé de son retour et de ce que ça veux dire pour "nous", on verra bien.