J'vois pas pourquoi je devrais vous raconter ma vie. Nan, j'vois vraiment pas. C'est pri-vé oh ! Et puis ça vous apporterait quoi de savoir tout sur moi, mmh ? Y'a que les nuls qui racontent leurs vies à tout le monde. Et comme je suis une personne particulièrement débile, j'vais vous raconter la mienne. Après tout, vous comprendrez peut être pourquoi j'agis ainsi avoir les autres.


*touss* *voix sombre* Je vais vous raconter l'histoire de Dark Kiki. Cet être démoniaque est né un 15 mars 1993 à Los Angeles, alors que le soleil brillait sur toute la ville. Dans une belle et grande demeure à donc accouché : Mme Eileen Wilson, à ses côtés, l'odieux Mr Joris Wilson. Pourquoi je dis que mon père est odieux ? J'sais pas pourquoi, j'trouve que ça fait bien avec le prénom " Joris. Enfin bref, je vais poursuivre, mais d'abord, la grande blonde au fond de la pièce, l'air un peu niaise et nunuche, c'est ma sœur, Juliet. Elle est pas super intelligente, mais elle est très gentille. Non sérieux, elle est marrante, niveau physique c'est plutôt une bombe, mais elle a le QI d'une huitre. Nan, au bout d'un moment, faut pas s'mentir : Elle peut pas être ma soeur. Cette meuf à 20 ans et elle ne connait même pas ses océans ! C'est à peine si elle sait où est l'océan indien. En fait, elle s'en fout royal de la culture générale. Elle aime juste faire la conne, chose que je sais mieux faire qu'elle et en prime, je connais mes tables de multiplications. Enfin bref, j'en étais où ? Mon histoire.

Mon père et ma mère sont d'excellents parents, qu'on se le dise, Juliet & moi n'avons jamais manqué de rien. De plus, mon père tout comme ma mère étant fortuné, on va dire que j'ai grandis dans un milieux de vie bien plus qu'aisé et que la pauvreté et le manque d'argent, je ne connais absolument pas. Mais cependant, ce n'est pas pour autant que je suis un espèce de petit branleur qui pose son regard avec arrogance sur tout ce qui l'entour en prenant des airs hautain. En fait, je n'ai pas tourné comme ma soeur, qui est, avouons le, devenue une de ces pouffs de première qui m'exaspèrent au plus au point, et sérieusement, si cette blondasse n'était pas ma soeur, je l'aurais poussé dans un local à poubelle depuis bien longtemps. Si nous deux on a bien un point en commun : C'est qu'on a peur des moustiques. Elle parce que c'est une chochotte qui se préoccupe principalement de sa coupe de cheveux, moi car j'en suis allergique depuis mon plus jeune âge. Bah ouais, quand j'vois une de ces bêtes, j'prend peur et j'me casse en courant. Et ça pète tout de suite le mythe de Kieran le gros dur, c'est clair ouais.. Donc bon, j'ai vécu une enfance plutôt " normale ", sans trop de turbulence, enfin.. Trop de turbulence, pas tellement, car je suis hyper-actif et que je ne peux pas trop trop tenir en place. C'est chiant à gérer un gosse qui court partout, hein ? Moins qu'une sale gosse capricieuse, j'ai envie de te dire. J'étais bon élève à l'école primaire et au collège, peut être moins aujourd'hui car j'ai d'autre occupations, et puis même, j'ai pas trop de capacité à rester concentrer alors une fois dans l'âge con, c'est pire. N'empêche que je sais combien fait deux plus deux. ( RPZ l'intelligence Einsteinnienne de Juliet ).

C'est donc à l'adolescence que mon existence à basculer. En tout cas, ma vie sentimentale. Ouais, à la rentrée de du lycée, tu sais, l'instant où t'étais le plus grand du collège et que tu deviens subitement le minus du lycée. C'est là que je l'ai rencontré, elle, celle qui faisait battre mon coeur à chaque seconde de ma vie. Aujourd'hui, la flamme qui brulait en mon âme c'est éteinte lors de son décès. Heureusement que j'ai un imbécile pour me faire vivre de nouveau. Le gugusse dont je vous parle, c'est évidement Delio, mon meilleur ami. Il y a aussi à présent Brenny, ma colocataire. J'adooore la faire chier comme Delio m'emmerde et je l'emmerde aussi, enfin bref tout le monde s'emmerder, tout le monde s'aime, c'est bow. Passons donc, je vous parlais d'Appoline. Une jolie blonde dont les boucles épaisse lui tombait en cascade un peu plus bas que les épaules, des yeux émeraude qui me faisait perdre tout mes moyens et une voix angélique qui m’apaisais à chaque fois que celle ci me parlait. Mais.. En fait, j'étais assez con à 15 ans, hein. J'le suis encore, mais faut pas l'dire. Bref, j'étais tombé évidement amoureux d'elle dès que mon regard croisa le sien. Et pourtant, je m'obstinais à me dire que NON, Kieran, tu n'es pas amoureux de cette jolie demoiselle, elle te fait juste un peu d'effet, c'est pour ça que tu penses sans cesse à elle, qu'elle hante tes nuits, tes pensées, qu'elle s'accapare ton esprit, non, t'es pas amoureux. Tu vois, si tu es en train de parler à la deuxième personne et que tu parles ENCORE et TOUJOURS d'elle, c'est juste une bonne amie que tu ne connais même pas mec. Enfin bref, je sors de ma schizophrénie pour vous dire que j'étais un tantinet trop fière pour me l'avouer à moi même. Alors.. A défaut de vouloir la charmer, j'me suis mis à la " détester ". En fait, ma raison me disait de la détester : J'avais toutes les filles que je voulais et celle ci ne me regardait même pas, et pourtant, c'est ELLE que je voulais, alors c'est qu'une connace qui ne veut pas de moi alors j'l'aime pas. Et mon coeur me disait que je l'aimais même si je venais à peine de la rencontrer, que son regard à provoquer en moins une onde de choc. Mais comme un gogolle, c'est ma raison que j'ai écouter et je la regardais sans cesse avec mépris. Elle me rendait ces regards détestables avec tout autant de haine, et au plus profond de moi cette réaction de dévastait. Puis un jour, comme un autre, j'avais la connerie et j'ai fais rire toute ma classe durant un cours avec l'autre psychopathe. J'me suis tapé une heure de colle, le soir même.. Et quand j'suis arrivé dans la classe..


Elle aussi était là. Je n'sais pas ce qu'avait fait ce petit ange pour être en colle, mais elle y était belle et bien, et en me voyant rentrer dans la pièce, elle me lança un regard satisfait. Un regard qui disait : " Aha, toi aussi t'es en colle p'tit con. " Mais je ne préférais pas répondre à ses provocations une fois de plus, ça me faisait décidément trop mal et je tournais le regard comme un lâche. Le professeur m'ordonna néanmoins de prendre place à ses côtés, et c'est timidement que je m'assis à côté d'elle. Elle me souriais gentillement pour la première fois de l'année, et je lui répondis par un sourire tout aussi chaleureux. Un sourire en coin se dessina sur mes lèvres lorsque le prof quitta la pièce pour une réunion, nous laissant seul dans la pièce. Un vrai fou ce mec. Et.. Au bout de deux minutes dans un silence pesant, je pris l'initiative ô combien importante de lui adresser la parole de façon agréable. On commençait alors à faire connaissance, puis vint un moment où je ne pus m'empêcher de sortir une de mes blagues pourries. Et elle rit. Un rire harmonieux qui me transperçait jusqu'au entaille et qui me faisait sentir heureux.

Depuis ce jour, nous discutions tout les jours. Nous avons même passer une partie de l'année scolaire à côté en cours de chimie, elle m'a rejoins le midi avec Delio pendant la cantine. On était devenu ami. Un an passe, j'ai 16 ans. Pour mon anniversaire, elle m'offre un voyage avec elle, m'avouant ce même jour que depuis le début son coeur m'appartenait. Depuis que l'on c'est vu pour la première fois, elle était juste dans la même situation que moi, éprouvant la même souffrance de ces regards noirs échangé à longueur de journée. Mais.. C'était fini. Tout est dit, ce jour fut le plus beau de toute ma pitoyable existence. C'était le soir, en plus. Dans notre grand jardin, Delio était en train de prendre sa douche ( Dodo chez moi, yeah ! Happy Birthday ♥ BREF ) et mes parents étaient à l'intérieur. Il n'y avait plus qu'Appoline, et moi. Elle me fit sa déclaration. J'étais comme.. Pétrifié. Je ne savais pas quoi lui répondre, si je devais l'embrasser, si je pouvais.. J'en avais très envie. C'est la première fois que je ressentais ça, les mots ne sortaient pas de ma bouche, mes yeux ne pouvaient se décrocher des siens. Elle me regardait, l'air perturbée, vulnérable devant ma réaction qui avait l'air froide. Je vis soudainement ses yeux s'emplirent de larmes. Je ne supportais pas de la voir dans cet état. Putain Kieran t'es con. Quand elle allait se lever pour me laisser dans mes réflexions, je me lève et l'embrasse avec autant de passion que je ressent pour elle. Je ne me contrôlais plus. Elle avait l'air heureuse en cet instant, mais pas autant que moi. Ce baiser était magique, inoubliable. Mon premier amour, le véritable, celui que je ne retrouverais certainement jamais.

Finalement, c'est les vacances et mon cadeau était de partir avec l'amour de ma vie. Direction Monaco. Je n'y était jamais allé. Une fois installer dans l'avion, je me dis que rien ne pouvait m'arriver tant que j'étais à ses côtés. J'étais l'homme le plus heureux du monde. Elle et moi, c'est tout ce qui m'importait, je ne voyais personne d'autre autour. L'avion décolle. Alors que nous étions presque arrivé, alors que je regardais Appoline dormir paisiblement, une secousse, puis deux. Mon coeur s'affole, c'est anormal, et un vent de panique souffle sur les passagers. Appoline se réveille subitement, s'accrochant à mon bras gauche, me faisant presque mal. Mais si cela la rassure.. Et puis.. Tout d'un coup, l'avion à l'air de s'effondrer. Je n'ai pas le temps de savoir ce qu'il se passe que je m’évanouis. Quand je me réveille, je suis à l'hôpital de Monaco, sain et sauve. Il y avait Delio, ma mère et mon père. Mais la première chose à laquelle j'ai pensé, avant même de savoir ce qui m'est arrivé, c'est de savoir comment allait Appoline. Je me redressais, questionnais Delio du regard.. Et il baissa la tête. Et a ce moment là.. Tout s'effondre.


J'avais compris qu'elle était partie, il ne pouvait rien pour elle. J'ai mis beaucoup de temps à me remettre, j'évitais toutes les filles qui venaient me voir, je ne voulais même pas rentrer à Los Angeles. Alors j'ai contraint mes parents à venir à Monaco, ainsi que ma soeur qui a du laisser toutes ses pouffs là-bas. En revanche, Delio, mon meilleur ami est venu à Monaco. De toute façon, j'avais besoin de lui pour surmonter cette épreuve. Finalement, c'est à 18 ans que j'ai réussis à enfin construire une amitié avec un être de sexe féminin. Brenny. Ma colocataire. Entre nous, tout à tout de suite collé et puis, elle me fait bien rire c'te p'tite. J'ai réussis à refaire ma vie, même si parfois, je repense à Appoline et déprime quelque peu. Mais Delio est toujours là pour moi, alors tout va mieux.