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 Are you my batman?

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Lucius j. Pendragon
Lucius j. Pendragon
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MessageSujet: Are you my batman?    Are you my batman?  EmptyMar 7 Aoû - 20:58



Je te connais toi...





Cela faisait six jours que j’étais sorti de l’hôpital. Six jours depuis que j’avais reçu un coup de tabac, Six jours que je le cherchais, lui qui m’avait sauvé. S’il n’avait pas été là, s’il n’était pas passé à ce moment là, alors j’aurai sûrement craché des litres de sang, à souiller le bitume, jusqu’à, qui sait, peut-être en crever. Il m’avait fallu deux jours pour m’en remettre après la sacrée castagne que ces blancs becs mal rasés m’avaient assénée. Heureusement pour moi, ils n’avaient pas touché mon visage et je pouvais m’estimer heureux de pouvoir me promener aujourd’hui dans la rue sans me soucier des regards. Avouez qu’un individu avec un œil au beurre noir a sitôt fait d’aiguiser votre attention, que vous vous sentez obligé de le lorgner d’un regard mal avisé. Wéééé bon, ce n’était pas mon cas, fort heureusement. Non, les belles ecchymoses étaient cachées sous ma chemise et mon pantalon. Diable, des coups j’en avais reçus ce putain de soir, et des sacrément violents ! Sur le torse, dans le dos, sur les jambes. La cerise sur le gâteau fut le coup de poignard en plein ventre. Heureusement, aucun organe vital ne fut touché, la lame aiguisée s’étant incrustée entre les boyaux de mes intestins. Au boulot, personne n’était au courant de ma mésaventure. Je ne tenais pas à être pris en pitié par mon entourage, aussi avais-je gardé cet incident malheureux sous silence, quitte à devoir chier de douleur dans les toilettes pour ne pas laisser transparaître ma douleur aux yeux des autres.

Enfin bref, me voilà après six jours à laisser mon système immunitaire combattre les vilaines blessures, vêtu d’un beau smoking noir fait sur mesure, celui que je porte habituellement pour me rendre sur mon deuxième lieu de travail : le cabaret. Arrivé un peu avant l’ouverture, je passais une heure au bureau, en compagnie de ma charmante équipière, la gérante officielle du Moulin Bleu, pour remplir les papiers administratifs. Quand enfin, à 20h00 pile, l’établissement ouvrit ses portes, que la musique résonnait au cœur de tous les tympans, que les sports illuminèrent les contours du Moulin bleu et que danseurs et serveurs se s'attelèrent à leur tâche, j’entendis les brouhahas des clients s’infiltrer peu à peu à travers les murs malgré tout épais, me signalant que les gardes à l’entrée commençaient à faire rentrer les gens. Le petit train quotidien en gros.

« Mon chou, tu n’irais pas te relaxer un peu autour d’un verre ? Je m’occupe de la suite, ne t’inquiètes pas. Allez, va t’amuser, strip teaser si tu veux, mais amuse toi. Depuis une semaine, tu ne me sembles pas en grande forme ! » Adélaide…j’étais tellement absorbé par mes papiers que je ne l’avais même pas entendue rentrer. Terriblement séduisante dans sa robe pourpre moulante à souhait, la belle rouquine vint déposer un bisous chaud et tendre sur ma joue, me fit ensuite valser hors de son bureau d’un coup de main, d’un petit ‘ouste’ bien placé. « Pas qu'un verre...Merci Adé’…’muse toi bien » Elle me lança l'un de ses superbes sourires ironiques avant que je ne m’éclipse dans le couloir du 2ème étage. Ah, sacré bout femme ! Bref, c’est en suivant ces sages conseils que je descendis dans la grande salle du rez-de-chaussée, la plus accessible aux communs des mortels, là où tout le petit monde se rendait en général pour admirer les belles nymphes et jolis adonis qui se pavanaient avec expertise sur scène, sous leurs yeux envoûtés. Il était à peine 21h00 et il y avait déjà un monde fou dans la salle. J’eus du mal à me glisser jusqu’au bar, où quelques solitaires prisaient la compagnie d’un verre d’alcool tout juste servi. Je partis m’asseoir sur l’un des tabourets élevés attablés devant le comptoir, non sans me régaler des quelques regards gourmands qui se retournaient à mon passage. « Un double Alfred ! » Le petit jeune au jolis minois que j’avais moi-même embauché il y a un an déposa un verre de Scotch devant moi, en me gratifiant de l’un de ses sourires séducteurs. Je le remerciai, le laissant vaquer vers d’autres clients et bus une généreuse gorgée. Les ecchymoses sur mon abdomen me faisaient souffrir à chaque gorgée, mais je ne bronchai pas, trouvant la brûlure de l’alcool dans mon palais plutôt réconfortante. Perdu dans mes songes, je regardai d’un œil égaré le groupe de danseuses qui faisaient onduler leurs superbes corps sur scène. Je souris, reconnaissant là le travail d’Adélaide. Parfait, comme toujours. Mais une voix à côté de moi eut sitôt fait d’attirer mon attention. Elle était tendre et virile, douce et presque familière. Cette même voix qui m’obsédait depuis six jours. Non, ce n'était pas possible. Rempli de doute, je me retournai vers mon voisin de tabouret. Un homme svelte et charmant, qui devait avoir un peu près mon âge. Sa tête me disait quelque chose, encore plus sa voix...mais je baignai dans un doute suranné, car le souvenir de celui qui m'avait extirpé d'une situation mortelle était plus floue que jamais. Plus je le regardai et plus je doutai que ça soit lui. Il fallait qu'il parle, qu'il ME parle! « Alfred, offre un double à ce monsieur... »lançai-je subitement d'une voix charmeuse. De quoi aiguiser son attention, au moins pour un petit moment. J'espérai du moins... « Excusez moi mais j'ai l'impression de vous avoir déjà vu...autre part. Me tromperai-je? » Approche grossière, mais je n'avais pas la tête à tenter une approche subtile et raffinée. J'avais besoin de savoir. J'agonisai depuis six jours de ne pas connaître mon présumé 'batman'...euh, sauveur!!!Pardonnez cet élan de fanatisme comics...



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William R. Siou
William R. Siou
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MessageSujet: Re: Are you my batman?    Are you my batman?  EmptyMer 8 Aoû - 11:35

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    Ce cabaret faisait apparemment des endroits à visiter au moins une fois. William n’était pas du tout de la région avait hésité avant d’y aller. Seulement, ce soir, il avait décidé de s’y rendre. Après tout, pourquoi ne pas aller voir ce que ça pouvait donner. Seulement, n’étant pas du genre à savoir se lâcher, il arborait un smoking noir avec une chemise blanche et une cravate. Encore dans la tenue de son travail. Mais tant pis, après tout, il pouvait y aller comme ça. Faisant la queue comme tout le monde, il attendit son tour et il finit par pouvoir entrer. Souriant, il regarda autour de lui. L’ambiance était bonne visiblement et les personnes présentes semblaient s’amuser. Allant vers le bar, il décida en premier lieu de se faire servir un verre et ensuite il verrait. Devant le barman, il lui sourit.

    Un whisky sans glace.

    Attendant sa commande, il tapota ses doigts sur le comptoir du bar, avant qu’un homme ne parle au barman et qu’il lui parle de lui. Le breton se retourna alors vers l’homme à côté de lui et il haussa les sourcils. Se mettant à sourire face à ses propos, il remercia le barman d’un signe de tête et il regarda son voisin.

    Vous ne vous trompez pas.

    Il ne s’était clairement pas attendu à le voir ici. Ils s’étaient rencontrés totalement par hasard quelques jours plus tôt. William avait eu envie de sortir, changer d’air. Le travail lui prenait la tête depuis juin et sortir ne lui ferait pas de mal. Ne connaissant pas la ville, il avait été de rues en rues avant d’entendre des bruits étranges et il avait vu l’homme en face de lui, se faire attaquer par des hommes plus nombreux. Il avait été s’interposer, faisant en sorte que l’homme au sol soit secouru. La bande d’idiots qui l’avaient frappé, avait voulu s’en prendre à lui, mais il avait apprécié de pouvoir les faire partir, grâce aux cours de self défense qu’il avait prit quelques années plus tôt. Rien de bien compliqué, mais au moins ça l’avait aidé. Il avait fait en sorte que l’homme se fasse soigner et depuis, il n’avait pas eu de nouvelles. A vrai dire, il n’avait pas non plus cherché à en avoir.

    C’est moi qui vous ai amené à l’hôpital il y a quelques jours de cela. Vous allez bien au fait ?

    Fronçant les sourcils, il avait vu dans quel état ces types l’avaient laissés et il devait avoir du mal à bouger encore aujourd’hui sans doute.

    Au fait, moi c’est William.

    Tendant la main pour serrer celle de son interlocuteur, il se mit à sourire. C’était étrange de le voir ici, mais finalement agréable de voir qu’il semblait aller bien.

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