mai 1994; Paris; seize heure dix.

Je ne m'en souviens que par les dits de ma mère, et de mon père, ce jour là était d'après eux le plus beau de leur vie, je suis né, dix minutes avant ma sœur, moi, j'avais rien demandé, ni à naitre, ni à avoir une sœur, mais voilà, elle est là, je dois faire avec, c'est comme ça que la vie est faite, je ne regrette pas d'être né mais si on avait pu me demander mon avis avant de me faire voir le jour, je crois que j'aurai fortement apprécié, bah oui, en plus, c'était stupide de la part de ma mère de me faire naitre, moi et ma sœur, elle était elle même danseuse et elle a gâchée sa carrière car elle n'arrivait pas à récupérer sa taille mannequin, je trouve ça tellement débile. Enfin bon, j'aurai vraiment aimé qu'on me demande la permission de me faire, j'aurai dis oui peut être, après avoir réfléchis, quoi? Je sais très bien que c'est pas possible et que j'étais pas en capacité de réfléchir à l'époque mais bon, j'ai le droit d'avoir des préférences. Bref, voila qu'à seize heure dix, dans un hôpital à Paris, j'ai vu le jour, j'ai commencer à pleurer, à respirer,... à vivre, tout simplement, pour le plus grand bonheur de mes parents, ainsi que des grands parents, j'ai jamais compris à quoi ça servait à par donner des bonbons et de l'argent. Faut dire que je les voyais jamais, sauf à Noël et Pacques, une année sur deux vu que j'ai quatre grands parents donc chacun son année. Peu importe, je ne les vois même plus maintenant, donc tout le monde était content, en plus, ma sœur et moi on a hérité des meilleurs prénoms possibles ! Pour ma part, Jules-Jerry, on m'appelait Tom et Jerry à l'école en plus, et ma sœur, Gemma-Lee. Très originaux nos parents, heureusement, sur tous les documents, je ne marque pas Jules-Jerry mais uniquement Jules-J., vous imaginez sinon, prénoms de merde.

Automne 1994; Paris; vingt heure douze.

J'avais quelques mois lorsque mes parents, tous deux étant à un repas avec moi et ma sœur, ont décidé pour je ne sais quelle raison de m'oublier, mais pas ma sœur, je le sais car les services sociaux passaient souvent à la maison dans ma jeunesse, même quand j'ai déménagé. Bref, donc, je me suis retrouvé pendant deux mois dans un foyer, c'est génial quand on a même pas un an, ma sœur n'était pas avec moi. Après de long mois de bataille, je retourne finalement chez mes parents.

Été 1995; Paris; seize heure cinquante.

A cet instant, je savais déjà dire maman, et aussi je marchais un peu même si j'étais feignant et que je préférai juste faire du quatre pattes, peu importe, je m'amusais bien avec ma sœur, d'après ce qu'on me disait.

Printemps deux mille; New York.

J'ai déménagé, je ne connais que très peu la langue anglaise mais je l'ai apprise assez facilement une fois arrivée, mon français reste toujours malgré moi, j'insulte les gens en français quand ils m'énervent. J'ai emménagé avec ma petite famille dans un beau et plutôt grand appartement dans New York, j'ai commencé la danse! La danse classique d'abord, comme ma mère, elle voulait pas qu'on commence jeune moi et ma sœur, mais ma sœur n'a jamais commencer. Ma mère s'est rapproché de moi et ma sœur était jalouse.

Été deux mille deux; New York.

Presque un an que maman est morte, elle me manque mais je fais sans elle car je ne peux pas craquer, je fais toujours de la danse, pour elle, je suis le meilleur de mon groupe mais je pense déjà à m'orienter vers un autre genre de danse car à l'école on se moque de moi, papa est triste et se donne entièrement pour que ma sœur réussisse, elle a déjà commencé à ce faire repérer elle, moi non, mais je travaille toujours, durement ! Je veux réussir car j'aime ça, la danse, je veux accomplir le rêve de ma mère, la raison pour laquelle, elle est morte, sans ce rêve, on ne serrait jamais allés à New York.

Hiver deux mille trois; Monaco.

J'ai commencé à explorer d'autre danse, le classique, je continue oui, mais j'ai pris une autre danse, heureusement que papa a de l'argent, l'école ça va bien sinon, j'ai des bons amis, plus que ma sœur car elle travaille trop, en plus, j'ai été obligé de danser à son spectacle, je la déteste, elle est chiante et je ne peux jamais parler à papa à cause d'elle. Donc je ne fais que danser et aussi, je travaille pour l'école et avoir des bonnes notes. Après tout, même si je suis bon en danse et que je veux faire ce métier, il vaut mieux avoir un plan b, non? Alors je veux être vétérinaire, en plan b, je changerai surement car j'aime pas voir les animaux malades.

Automne deux mille trois; Monaco.

Ma sœur ayant commencé sa petite carrière, je danse pour elle, géniale! Ma pire rivale doit être mon amie pour le temps qu'elle chante. Enfin ça me permet de me faire repérer un peu car je danse dans des spectacles un peu mieux! J'ai presque dix ans maintenant et l'école et moi, on est très amis, je n'étais pas un fouteur de merde, oh non. Mon père me tuerait sinon !

Printemps deux mille sept; Monaco.

Je suis toujours à l'école et je possède toujours des bonnes notes, j'ai des bons amis filles et garçons, je ne supporte toujours pas ma sœur et mon père ne se souvient même pas que j'existe, tellement qu'il est avec ma sœur qui est célèbre et que je suis gardé par des nourrices. Je danse toujours et j'ai commencé le rugby en parallèle, j'en ai pas trop la carrure mais cela me donne des nouveaux amis, en plus, la plupart de mes potes se foutent de ma gueule parce que j'ai jamais eus de copine mais ce qu'ils ne savent pas c'est que je suis fou amoureux de ma voisine de classe en latin mais qui ne m'adresse même pas la parole.

Printemps deux mille neuf; Monaco.

C'est en fin d'année scolaire que je viens avouer mes sentiments pour ma voisine de classe de latin car elle l'est encore cette année, elle était surprise et ne m'a rien dit dans les premiers jours avant de venir me voir pendant une pause pour m'avouer ses sentiments à elle, alors on a commencé à sortir ensemble et j'étais plus qu'heureux, mes notes ont horriblement chuté, enfin, ça m'a pas empêché d'avoir mon brevet et puis, j'étais très heureux vraiment.

Hiver deux mille dix; Monaco.

Ma chérie et moi sommes passé à l'étape supérieur, il n'y avait plus que les câlins, les bisous et les chatouilles, on l'avait fait pour la première fois tous les deux, c'était pas extraordinaire, mais cela a bien mieux marché après, chose est sur, j'étais fou d'elle. Mon père à apprit que j'avais une copine quand il a su que j'allai beaucoup moins à la danse et qu'en plus mes notes n'étaient plus si bonnes, il m'a engueulé et pour lui faire se la fermer, je lui ai dis que ma sœur n'avait même pas eut son brevet et qu'elle était seule, enfin je me suis pris un baffe dans la gueule.

Automne deux mille onze; Monaco.

Je suis plus souvent chez ma princesse que dans ma propre maison car sa famille m'adore tellement que ce sont presque des parents pour moi, je les adore tout bonnement, sont supers. Ma copine et moi on s'entend parfaitement bien, je suis le plus heureux du monde encore une fois et mes notes vont un peu mieux depuis que je ne vois plus mon père, bien que je le voyais très peu avant.

Hiver deux milles douze; Monaco.

Ma copine, ou mon ex... M'a larguée pour un homme plus vieux, plus expérimenté au lit que moi, plus aimant, sois disant, bref, j'étais seul, mal et j'avais même pas envie de passer mon bac, pour oublier la peine, j'ai décidé de me mettre tout de même a fond dans mes études et dans la danse, que je faisais en cachette car mes camarades depuis le début du collège se foutaient de moi, que voulez vous ?

Aujourd'hui:

J'ai mon bac mention bien, je n'ai pas revu mon ex, je ne veux plus donner mon amour, plus jamais, seulement je l'aime toujours elle... Enfin... Je pratique encore la danse et, à la rentrée, je souhaite entrer en école de commerce.